En France, ils sont près de 25 000 marins-pêcheurs à exercer leur métier passion. A différents niveaux de responsabilité, ils participent tous à l’approvisionnement alimentaire des populations et au développement des régions littorales. Bien qu’elle offre de belles perspectives professionnelles, la filière manque néanmoins de main-d’œuvre.
Selon son niveau de qualification, un marin-pêcheur peut être un matelot exécutant des tâches bien définies (tri, préparation, conditionnement, conservation, stockage des poissons), un responsable d’équipe ou encore un officier chargé de la conduite du navire ou de la machine, de la pêche et du traitement des captures. Les métiers sont aussi nombreux que les évolutions de carrière.

La mer est une voie de transport importante pour les passagers et pour les marchandises. Le trafic maritime achemine 80 % du fret international. Les compagnies maritimes françaises représentent 110 entreprises, 16 000 emplois de personnels navigants ou sédentaires. Elles sont présentes dans tous les secteurs d’activité : transport de marchandises et de passagers, recherche océanographique et sismique, pose et maintenance de câbles sous-marins, ingénierie sous-marine, forage, avitaillement des plates-formes offshore, pilotage, remorquage, assistance en haute mer…
Au total, l’ensemble de la filière maritime et portuaire représente plus de 442 000 emplois. Le transport maritime mondial connaît depuis quelques années une pénurie croissante d’officiers et de personnels navigants qualifiés. D’après des études réalisées en 2010, il manque à travers monde, environ 40 000 officiers pour travailler à bord des navires, dont quelques centaines pour le seul Hexagone.

Le terme de « cultures marines » désigne l'élevage de coquillages marins (conchyliculture), de poissons de mer (pisciculture ou aquaculture marine), d'algues (algoculture : macroalgues, microalgues, spirulines, aquaponie) ou de crustacés (crevetticulture).
La conchyliculture regroupe notamment l'ostréiculture (huîtres), la mytiliculture (moules), la vénériculture (palourdes), la cérastoculture (coques) et l'halioculture (ormeaux). Véritables éleveurs marins, les conchyliculteurs exercent leur activité en mer (sur parcs découvrants ou en pleine mer sur des structures flottantes) mais aussi à terre en bassins naturels (marais et claires).
Les cultures marines sont une composante majeure de l'économie du littoral. Elles génèrent quelque 20 000 emplois (dont 19 300 pour la seule conchyliculture). De la production à la commercialisation, ce secteur offre un large éventail de métiers. La pyramide des âges des conchyliculteurs est néanmoins vieillissante. La profession estime que près de 25 % des entreprises sont dans un cadre de changement de génération et qu'il faudra renouveler les responsables et les employés.