Le simulateur machines du lycée maritime d'Etel est opérationnel.

Le simulateur machines du lycée maritime d'Etel est opérationnel. Un investissement de 125 000 €, dont 90 % ont été pris en charge par la Région. Conçu par le groupe norvégien Kongsberg, il permet aux élèves étellois de piloter des moteurs de pétrolier et chalutier. Ça ressemble, vu de loin, à une salle de jeux vidéo en ligne. Ce simulateur machines dernier cri, conçu par le groupe norvégien Kongsberg-Maritime, vient de se faire une place au soleil au coeur du lycée maritime d'Etel. Un dispositif informatique ultra-perfectionné qui permet aux élèves du lycée de se frotter - virtuellement - au pilotage de moteurs de pétrolier de 240 000 tonnes ou d'un chalutier de 60 m. Une mise en situation 2D et 3D plutôt bluffante, y compris pour les formateurs du lycée. « Nous sommes à la fois au coeur de vraies salles de machines et de postes de pilotage telles qu'on en trouve aujourd'hui à la passerelle des navires, indiquent Didier Métayer et Olivier Lahaye, professeurs de mécanique navale. Nous pouvons proposer nos propres scénarios de pannes moteur (autant d'exercices pédagogiques) dans les situations de navigation et de conditions de mer basées sur la réalité. Les élèves doivent apprendre à maîtriser les procédures (en anglais technique) et la chronologie des interventions en un temps donné. » De quoi donner des sueurs froides quand la panne moteur surgit au coeur d'une tempête ou que l'incendie menace de se propager de la cale à la passerelle. Les alarmes se déclenchent ? Pas de panique, tout est virtuel. Des enregistrements de séquences sur disque dur permettent aussi aux professeurs et aux élèves d'analyser un exercice, de reprendre et réparer en un clic une erreur de processus. « Ça a l'air compliqué comme ça, jauge un élève, et vraiment bien en même temps. Ce qui ne nous empêche pas d'apprendre le fonctionnement d'un moteur marin sur d'authentiques mécaniques ». Pierre WADOUX.